La slackline, bien plus qu'un simple sport d'équilibre, est une discipline où l'aventure et la maîtrise de la tension se rencontrent. Elle représente un défi physique et mental stimulant, un moyen privilégié de se connecter à la nature et d'aiguiser sa conscience corporelle. Imaginez-vous, suspendu au-dessus du vide sur une sangle tendue entre deux arbres robustes, chaque muscle en alerte, l'esprit entièrement concentré sur la quête incessante du point d'équilibre. Cette sensation unique, ce ballet subtil entre tension musculaire et relaxation profonde, est l'essence même de l'expérience slackline. Maîtriser la tension de la slackline est le premier pas vers une pratique réussie.
Il s'agit d'un sport accessible à tous, quel que soit l'âge ou le niveau de forme physique initial, bien qu'une préparation physique ciblée puisse considérablement faciliter la progression et réduire les risques de blessures. Il est possible de commencer modestement avec une slackline courte et basse, idéale pour les débutants, puis de progresser graduellement vers des installations plus longues et plus hautes, ouvrant ainsi un horizon infini de possibilités et de défis. La progression en slackline dépend fortement de l'ajustement précis de la tension et de la technique employée.
Tension et matériel : les fondations techniques de la slackline
La tension est sans conteste l'épine dorsale de toute installation de slackline. Elle influence de manière significative le comportement de la sangle (oscillations, stabilité), le niveau de difficulté de l'exercice, et, plus important encore, la sécurité du pratiquant. Par conséquent, une compréhension approfondie du matériel utilisé et une maîtrise de l'ajustement précis de la tension sont des éléments essentiels pour garantir une pratique optimale et sécurisée. Le choix méticuleux du matériel adéquat constitue donc une étape cruciale pour assurer une expérience de slackline à la fois sûre, confortable et gratifiante. Le maintien d'une tension appropriée est la base de toute session de slackline réussie.
Types de sangles pour la slackline
Les sangles de slackline se distinguent principalement par leur composition, qui se résume généralement à deux types de matériaux : le polyester et le Dyneema. Le polyester, en tant que matériau plus courant et plus économique, offre un bon compromis entre résistance à la traction et élasticité (ou "stretch"), ce qui peut s'avérer particulièrement confortable et tolérant pour les pratiquants débutants. Le Dyneema, quant à lui, est une fibre synthétique de pointe, reconnue pour son incroyable résistance à la traction et son élasticité quasi-inexistante, ce qui se traduit par une sensation plus directe et une réactivité accrue de la sangle. La largeur de la sangle est un autre facteur déterminant à prendre en compte. Une sangle plus large, typiquement de 5 cm, offre une surface plus importante et donc une plus grande stabilité, ce qui la rend particulièrement adaptée aux novices. À l'inverse, une sangle plus étroite, généralement de 2.5 cm, se révèle plus dynamique et réactive, idéale pour les figures acrobatiques et les tricks complexes, où la précision et la rapidité des mouvements sont primordiales. La tension optimale varie en fonction du type de sangle utilisé.
- Polyester : Offre un bon rapport qualité/prix, avec un stretch modéré, idéal pour l'apprentissage.
- Dyneema : Se distingue par sa très haute résistance et son faible stretch, mais est généralement plus onéreux.
- Sangle de 5 cm de largeur : Procure une plus grande stabilité, particulièrement recommandée pour les débutants.
- Sangle de 2.5 cm de largeur : Offre une réactivité accrue, adaptée aux figures et aux tricks avancés.
Systèmes de tension pour slackline
Le système de tension est l'élément crucial qui permet de tendre efficacement la sangle entre les deux points d'ancrage désignés. Le système le plus simple, le plus répandu et le plus intuitif à utiliser est sans conteste le cliquet (ou "ratchet"), qui s'appuie sur un mécanisme à levier ingénieux pour multiplier la force appliquée par l'utilisateur. Les cliquets se distinguent par leur facilité d'utilisation et leur capacité à générer une tension suffisante pour les slacklines courtes et de faible à moyenne difficulté. Pour les slacklines plus longues, qui nécessitent une tension beaucoup plus importante, les systèmes de poulies deviennent indispensables. Ils permettent de démultiplier considérablement la force nécessaire pour tendre la sangle, autorisant ainsi l'atteinte de niveaux de tension bien plus élevés. Une option de sécurité souvent négligée, mais pourtant cruciale, est le système de relâche progressive (ou "Soft Release System" - SRS), qui permet une relâche progressive et contrôlée de la tension dans la sangle, minimisant ainsi les risques potentiels de blessures et d'endommagement du matériel. L'utilisation d'un système de tension approprié garantit une tension optimale et une pratique sécurisée.
- Cliquet (ratchet) : Facile à utiliser et intuitif, mais sa capacité de tension est relativement limitée.
- Poulies : Permettent d'atteindre une tension élevée, mais leur installation et leur utilisation peuvent être plus complexes.
- Système de Relâche Progressive (SRS) : Offre une relâche progressive et contrôlée de la tension, maximisant ainsi la sécurité.
Calcul de la tension dans une slackline
La tension exercée dans une slackline se mesure généralement en Newtons (N) ou en kilonewtons (kN). Il est absolument crucial de connaître précisément la tension appliquée à la sangle, car une tension excessive peut potentiellement entraîner la rupture du matériel (sangle, ancrages) et causer des blessures graves. La tension réelle dans la sangle dépend de plusieurs facteurs interdépendants, notamment la longueur totale de la sangle tendue, l'angle formé par la sangle par rapport à l'horizontale (son "affaissement"), et la force effective appliquée par le système de tension utilisé. Il existe des dynamomètres, des outils de mesure spécialisés, conçus spécifiquement pour mesurer avec précision la tension dans les câbles, les cordes et les sangles. De plus, des applications mobiles de plus en plus sophistiquées sont disponibles pour estimer la tension en se basant sur les paramètres spécifiques de l'installation de la slackline. Une tension de 1 kN (ce qui équivaut approximativement à 100 kg de force) est généralement considérée comme suffisante pour une slackline courte, tandis qu'une longline (slackline de grande longueur) peut nécessiter une tension atteignant plusieurs kN pour garantir une stabilité adéquate. La tension influence directement le comportement de la slackline et l'effort à fournir.
- La tension se mesure en Newtons (N) ou kilonewtons (kN).
- Les dynamomètres permettent une mesure précise de la tension.
- Des applications mobiles peuvent estimer la tension en fonction des paramètres.
Par exemple, considérons une slackline d'une longueur de 15 mètres, présentant un affaissement de 30 cm au centre ; dans ce cas, la tension exercée dans la sangle peut atteindre approximativement 500 N. Il est impératif de consulter attentivement les spécifications techniques fournies par le fabricant du matériel et de respecter scrupuleusement les limites de charge maximales indiquées, afin d'éviter tout risque de rupture ou de défaillance. La sécurité doit toujours être considérée comme la priorité absolue, en particulier lors de la pratique de sports d'équilibre tels que la slackline. Le respect des limites de tension assure la durabilité du matériel et la sécurité du pratiquant.
Tension et technique : la clé de l'équilibre en slackline
La tension appliquée à la slackline exerce une influence directe et significative sur la façon dont vous vous déplacez et dont vous parvenez à maintenir votre équilibre. En effet, une sangle plus tendue aura tendance à être plus stable et réactive, facilitant ainsi le contrôle des mouvements et minimisant les oscillations parasites. À l'inverse, une sangle moins tendue offrira une plus grande souplesse et une plus grande amplitude d'oscillations, ce qui nécessitera une adaptation constante et un contrôle accru du corps. Par conséquent, l'adaptation de votre technique en fonction de la tension spécifique de la slackline est un élément essentiel pour progresser et développer votre maîtrise de la discipline. Comprendre en profondeur l'influence de la tension est fondamental pour adapter efficacement votre technique et progresser avec assurance dans l'univers de la slackline. L'adaptation de la technique à la tension est un facteur clé de succès.
Impact de la tension sur le comportement de la sangle
Lorsqu'une tension élevée est appliquée à la sangle, celle-ci devient intrinsèquement plus stable, ce qui facilite grandement le maintien de l'équilibre, en particulier pour les pratiquants débutants. Les oscillations indésirables sont considérablement réduites, ce qui permet une meilleure anticipation des mouvements et une plus grande précision dans les corrections de posture. À l'opposé, une tension plus faible induit des oscillations plus amples et plus fréquentes, ce qui exige une adaptation constante et un contrôle musculaire plus fin pour compenser les déséquilibres. La hauteur de la sangle par rapport au sol influence également le niveau de difficulté. Une sangle plus haute offre une plus grande marge de manœuvre pour les corrections, mais augmente également le risque potentiel de chute et nécessite une plus grande vigilance. La longueur de la sangle joue également un rôle important ; une sangle plus longue aura naturellement tendance à être plus instable qu'une sangle courte avec la même tension relative, en raison de l'augmentation de l'amplitude des oscillations. La combinaison de la tension, de la hauteur et de la longueur de la sangle détermine la difficulté de la slackline.
Techniques de base en fonction de la tension
Lorsque l'on travaille avec une faible tension, l'accent est mis avant tout sur la recherche précise du centre de gravité. Des mouvements lents, fluides et contrôlés sont privilégiés, en utilisant activement les bras comme des balanciers pour compenser les oscillations et maintenir l'équilibre. La position du corps est généralement basse, avec les genoux légèrement fléchis pour abaisser le centre de gravité et améliorer la stabilité. En augmentant progressivement la tension, les mouvements deviennent naturellement plus dynamiques et plus réactifs. La marche avant et la marche arrière deviennent plus fluides et intuitives, et l'on peut commencer à expérimenter des figures de base, telles que les demi-tours et les positions assises. Avec une tension suffisamment élevée, le champ des possibles s'élargit considérablement. On peut réaliser des figures statiques plus complexes, telles que s'agenouiller sur la sangle ou adopter des postures de yoga en équilibre, ou se lancer dans des mouvements dynamiques spectaculaires, tels que les sauts et les figures acrobatiques aériennes. La tension influence directement les techniques utilisées pour maintenir l'équilibre.
Ajustement de la technique en fonction de la tension de la slackline
L'apprentissage de la slackline est un processus continu d'adaptation et d'ajustement. Il est essentiel d'apprendre à anticiper les mouvements de la sangle et à modifier sa posture en conséquence, en utilisant les muscles appropriés pour contrer les déséquilibres. L'utilisation des bras est cruciale pour maintenir l'équilibre et corriger les oscillations parasites, en agissant comme des balanciers naturels. Il est également impératif de développer une coordination précise entre les yeux, le cerveau et les muscles, afin de réagir rapidement et efficacement aux variations de la sangle. L'expérimentation est un élément essentiel de l'apprentissage. Essayez différentes tensions, différentes longueurs et différentes hauteurs de sangle pour découvrir ce qui fonctionne le mieux pour vous et pour affiner votre technique. La clé est de s'adapter constamment à la tension et au comportement de la sangle.
Selon l'avis de slacklineurs professionnels expérimentés, il faut en moyenne environ 20 heures de pratique assidue pour maîtriser les bases fondamentales de la slackline, telles que la marche avant et la marche arrière avec une certaine aisance. Il faut ensuite entre 50 et 100 heures de pratique régulière pour devenir un slackliner expérimenté, capable de réaliser des figures complexes et de s'aventurer sur des longlines (slacklines de grande longueur) avec assurance. La progression nécessite une pratique régulière et une adaptation constante.
Tension et corps : L'Harmonie physiologique en slackline
La pratique régulière de la slackline sollicite l'ensemble du corps, de la tête aux pieds, de manière intense et coordonnée. Elle contribue à renforcer les muscles profonds, à améliorer la coordination et l'équilibre, et à affiner la proprioception (la conscience de la position du corps dans l'espace). Comprendre les mécanismes physiologiques qui entrent en jeu lors de la pratique de la slackline permet d'optimiser son entraînement et de prévenir les blessures potentielles. Le corps devient un instrument de précision qu'il faut apprendre à accorder finement à chaque nouvelle expérience et à chaque nouveau défi. La conscience corporelle est essentielle pour une pratique sécurisée et efficace.
Tension musculaire et slackline
Les muscles profonds du tronc, communément appelés "core", jouent un rôle absolument essentiel dans le maintien de l'équilibre sur une slackline. Ces muscles, qui entourent la colonne vertébrale, stabilisent le corps et permettent un contrôle précis des mouvements. Les muscles des jambes et des fessiers sont également fortement sollicités pour propulser le corps vers l'avant et pour absorber les chocs lors des atterrissages. Un programme régulier de gainage et de renforcement musculaire ciblé est donc fortement recommandé pour améliorer la performance sur la slackline et pour prévenir les douleurs dorsales. Enfin, les muscles des pieds et des chevilles travaillent constamment, de manière subtile mais intense, pour ajuster l'équilibre et compenser les mouvements de la sangle. Le renforcement musculaire spécifique améliore la stabilité et la performance.
Respiration et slackline
La respiration est un élément clé de la performance en slackline, souvent sous-estimé. Une respiration calme, profonde et régulière permet de réduire le stress, d'améliorer la concentration et de favoriser la relaxation musculaire, ce qui est essentiel pour maintenir l'équilibre et exécuter des mouvements complexes. L'expiration permet de relâcher les tensions inutiles dans le corps, tandis que l'inspiration apporte l'énergie nécessaire pour maintenir la concentration et la vigilance. La technique de respiration dite "diaphragmatique" est particulièrement efficace pour la slackline. Elle consiste à respirer en utilisant principalement le diaphragme, ce qui permet d'optimiser l'apport d'oxygène aux muscles et de réduire la tension dans la poitrine et les épaules. De plus, cette technique de respiration peut contribuer à réduire l'anxiété qui peut survenir lors de tentatives de figures audacieuses ou lors de la pratique sur des highlines vertigineuses. Une respiration contrôlée améliore la concentration et la relaxation.
- Respiration diaphragmatique : Favorise une respiration calme et profonde, optimisant l'apport d'oxygène.
- Expiration : Permet de relâcher les tensions inutiles, favorisant la relaxation musculaire.
- Inspiration : Apporte l'énergie nécessaire pour maintenir l'équilibre et la concentration.
Proprioception et slackline
La proprioception, qui est la capacité innée du corps à percevoir sa position et son mouvement dans l'espace sans avoir besoin de recourir à la vue, est considérablement améliorée par la pratique régulière de la slackline. En effet, la slackline oblige le corps à s'adapter constamment aux mouvements imprévisibles de la sangle, ce qui sollicite et renforce les capteurs proprioceptifs situés dans les muscles, les tendons et les articulations. Des exercices simples, tels que fermer les yeux en marchant sur la slackline ou marcher à reculons, peuvent contribuer à développer la proprioception. Une bonne proprioception permet d'anticiper les déséquilibres, de réagir plus rapidement aux perturbations et d'améliorer la coordination générale du corps. L'amélioration de la proprioception contribue à une meilleure stabilité et coordination.
Le corps humain possède environ 200 muscles qui sont utilisés activement pour maintenir l'équilibre et assurer une posture stable. La pratique régulière de la slackline peut renforcer ces muscles de 20 à 30 % en l'espace de quelques mois seulement, ce qui se traduit par une amélioration significative de la stabilité et de la coordination. La pratique régulière renforce les muscles et améliore l'équilibre.
Tension et esprit : la maîtrise mentale en slackline
La slackline est une discipline qui exige autant de concentration mentale et de contrôle émotionnel que de force physique brute. La capacité à gérer efficacement le stress, la peur et les distractions est essentielle pour progresser et atteindre un niveau de performance élevé. En apprenant à maîtriser son esprit, on peut repousser ses limites, surmonter les obstacles et atteindre un état de flow optimal, où l'action devient fluide, intuitive et gratifiante. La concentration et la gestion des émotions sont des atouts majeurs pour la réussite en slackline. La maîtrise mentale permet de dépasser ses limites et d'atteindre le flow.
Concentration et focus en slackline
La pratique de la slackline peut être considérée comme une forme de méditation active en mouvement. Elle oblige le pratiquant à se concentrer intensément sur le moment présent, à bloquer activement les distractions extérieures et à focaliser toute son attention sur le maintien de l'équilibre précaire. Des techniques simples, telles que fixer un point précis devant soi pour stabiliser le regard ou compter mentalement ses pas pour rythmer la marche, peuvent grandement contribuer à améliorer la concentration et à réduire le stress. En se concentrant pleinement sur le moment présent, on parvient à oublier temporairement ses soucis et ses angoisses, ce qui permet de se détendre et d'améliorer sa performance sur la sangle. Il est également important d'apprendre à gérer ses émotions, telles que la peur et l'anxiété, qui peuvent perturber la concentration et entraîner des erreurs. La concentration améliore la performance et réduit le stress.
- Fixer un point précis devant soi pour stabiliser le regard et réduire les distractions.
- Compter mentalement ses pas pour rythmer la marche et améliorer la concentration.
- Se concentrer sur sa respiration pour calmer l'esprit et réduire les tensions.
Gestion du stress et de la peur en slackline
La tension présente dans la slackline peut être interprétée comme une métaphore des défis et des pressions que l'on rencontre dans la vie quotidienne. Apprendre à gérer la pression et l'incertitude sur une slackline peut aider à développer sa résilience et sa capacité à faire face aux situations stressantes dans d'autres domaines de la vie. Des techniques de visualisation mentale, où l'on s'imagine réussir une figure difficile, peuvent renforcer la confiance en soi et réduire l'anxiété. De même, des affirmations positives, telles que "Je suis capable de le faire" ou "Je suis calme et confiant", peuvent aider à surmonter la peur et à maintenir un état d'esprit positif. En apprenant à gérer ses peurs et ses doutes, on gagne en confiance et on ose repousser ses limites, tant sur la slackline que dans la vie. La gestion du stress et de la peur renforce la confiance et la résilience.
Lâcher prise et flux en slackline
L'état de "flow" est un état mental particulier où l'on est complètement absorbé par l'activité que l'on pratique et où l'on perd toute notion du temps. Dans cet état, les gestes deviennent fluides, naturels et intuitifs, et l'on a l'impression de ne faire qu'un avec la sangle. Atteindre cet état nécessite un certain niveau de maîtrise technique de la slackline, mais aussi une capacité à lâcher prise, à se détendre et à se laisser porter par le moment présent. Paradoxalement, la tension physique et mentale inhérente à la slackline peut favoriser le lâcher prise, en obligeant le pratiquant à se concentrer uniquement sur l'essentiel et à ignorer les distractions extérieures. La slackline devient alors une danse intuitive avec la tension, un voyage vers un équilibre intérieur harmonieux. Le flow se manifeste par une action fluide et intuitive.
Des études récentes suggèrent que les personnes qui pratiquent régulièrement la slackline améliorent leur capacité de concentration d'environ 40 %. De plus, il a été observé que la pratique régulière de cette discipline contribue à réduire significativement les niveaux de stress et d'anxiété chez les pratiquants, favorisant ainsi un bien-être mental accru. La patience est une qualité essentielle pour progresser en slackline. Il faut accepter de tomber, de se relever, d'apprendre de ses erreurs et de recommencer sans se décourager. La persévérance est la clé du succès. La slackline favorise la concentration, réduit le stress et améliore le bien-être.
Conseils et astuces : ajuster la tension à son niveau en slackline
Adapter la tension de la slackline à son niveau de compétence et à ses objectifs personnels est essentiel pour progresser en toute sécurité, éviter la frustration et maximiser le plaisir. Les débutants devraient commencer avec une tension faible, tandis que les experts peuvent expérimenter avec des tensions plus élevées et des sangles plus longues pour relever de nouveaux défis. L'adaptation et la progression graduelle sont les maîtres mots. Une tension adaptée favorise la progression et le plaisir.
Conseils pour les débutants en slackline
Pour les débutants, il est fortement conseillé de commencer avec une tension faible et une sangle courte, installée à faible hauteur au-dessus du sol (idéalement, moins de 50 cm). Cela permet de se familiariser progressivement avec les sensations de la slackline et d'apprendre les bases de l'équilibre sans risque de blessure. La posture est un élément clé à maîtriser dès le départ. Il faut se tenir droit, avec les genoux légèrement fléchis pour abaisser le centre de gravité, et fixer son regard sur un point stable situé devant soi pour améliorer la stabilité. La respiration doit être calme, profonde et régulière. Il est important de ne pas avoir peur de tomber, car la chute fait partie intégrante de l'apprentissage. La persévérance, la patience et la pratique régulière sont les clés du succès. Une pratique régulière et une bonne posture sont essentielles.
Conseils pour les intermédiaires en slackline
Une fois les bases maîtrisées avec assurance, il est possible d'augmenter progressivement la tension et la longueur de la sangle, afin de développer sa force physique, sa coordination et sa confiance en soi. On peut également commencer à explorer de nouvelles techniques et de nouvelles figures, telles que la marche arrière, le demi-tour, la position assise ou le genou au sol. Rejoindre un groupe de slacklineurs locaux ou participer à des ateliers encadrés peut être une excellente façon d'apprendre de nouvelles techniques, de partager des expériences et de trouver l'inspiration auprès d'autres pratiquants. L'augmentation progressive de la difficulté favorise le développement des compétences.
Conseils pour les experts en slackline
Les slacklineurs experts, qui maîtrisent les bases et qui sont à la recherche de nouveaux défis, peuvent repousser leurs limites en pratiquant sur des slacklines de plus en plus longues et installées à des hauteurs vertigineuses (highlining). Ils peuvent également développer leur propre créativité et leur propre style personnel, en inventant de nouvelles figures acrobatiques (tricklining) ou en explorant d'autres disciplines connexes, telles que la slackline aquatique (waterlining) ou la slackline urbaine. Enfin, partager ses connaissances et sa passion avec les autres, en encadrant des débutants ou en organisant des événements, est une excellente façon de contribuer à l'épanouissement de la communauté slackline. Le partage et l'innovation font progresser la discipline.
- Débutants : Opter pour une faible tension, une sangle courte et une installation proche du sol.
- Intermédiaires : Augmenter progressivement la tension et la longueur de la sangle, et explorer de nouvelles techniques.
- Experts : Repousser ses limites en pratiquant sur des highlines et en développant sa créativité personnelle.
En général, on considère qu'une tension de 100 à 300 kg est appropriée pour les débutants, car elle offre un bon compromis entre stabilité et souplesse. Les pratiquants plus expérimentés peuvent utiliser des tensions plus élevées, allant de 500 à 1000 kg, pour améliorer la réactivité et la précision de la sangle. Cependant, il est important de souligner que l'ajustement précis de la tension est une question personnelle, qui dépend de la morphologie, du niveau de compétence et des préférences de chaque individu. L'ajustement précis de la tension est une question personnelle.
Au-delà de la tension : L'Évolution de la pratique de la slackline
La slackline est une discipline en constante évolution, avec de nouvelles pratiques, de nouveaux matériels et de nouveaux défis qui émergent sans cesse. Elle continue de se diversifier, d'innover et de repousser les limites de l'équilibre, de l'aventure et de la créativité. Il est donc important de se tenir informé des dernières tendances et des développements les plus récents dans ce domaine passionnant. La slackline est une discipline dynamique en constante évolution.
De nouvelles disciplines voient le jour, combinant la slackline avec d'autres activités extrêmes. On peut citer, par exemple, le base jumping depuis une highline, qui consiste à sauter dans le vide depuis une slackline installée en haute altitude, ou la slackline artistique, où la sangle est utilisée comme un support pour des performances créatives, mêlant danse, acrobatie et expression corporelle. Le matériel continue également à évoluer, avec le développement de sangles de plus en plus résistantes, légères et performantes, ainsi que des systèmes de tension plus sophistiqués et plus faciles à utiliser. L'impact de la slackline sur la société et sur l'environnement est de plus en plus reconnu, avec des initiatives de slackline urbaine, qui visent à promouvoir l'activité physique et la convivialité dans les espaces publics, et des actions de sensibilisation à l'équilibre écologique, qui utilisent la slackline comme un symbole de la fragilité de notre environnement. La slackline se combine à d'autres activités extrêmes et se diversifie.
Enfin, la communauté slackline mondiale est unie par des valeurs fortes de respect, de partage, de collaboration et de dépassement de soi. Il est essentiel de respecter l'environnement naturel lors de l'installation des slacklines, de suivre scrupuleusement les règles de sécurité, et de promouvoir une pratique éthique et responsable, qui minimise l'impact sur la faune et la flore. La slackline est bien plus qu'un simple sport ; c'est une façon de vivre, de se connecter à la nature, de se dépasser soi-même et de tisser des liens avec les autres. Rejoindre une communauté de slacklineurs est un excellent moyen de progresser, d'apprendre de nouvelles techniques et de partager sa passion avec des personnes qui partagent les mêmes valeurs. La communauté slackline prône le respect, le partage et le dépassement de soi.
En 2023, le record du monde de la plus longue slackline jamais réalisée s'élève à 1020 mètres. Le record du monde de highline la plus haute culmine à plus de 400 mètres au-dessus du sol. La pratique de la slackline est en constante augmentation, avec une croissance annuelle estimée à 15 % dans le monde. Plus de 5000 événements de slackline sont organisés chaque année à travers le monde, allant des compétitions professionnelles aux rassemblements amicaux. Les slacklineurs les plus expérimentés peuvent marcher sur une sangle avec une inclinaison de 45 degrés. La slackline est un sport en pleine expansion avec des records impressionnants.